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La Lettre de la Conf’ du 15 janvier

Paris, le 15 janvier 2024

32 milliards sur 5 ans ! 

A peine nommés, le Premier Ministre Gabriel ATTAL, et la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine VAUTRIN, ont réservé leur premier déplacement au CHU de Dijon ce samedi 13 Janvier.

De ce déplacement, nous retiendrons deux signes forts : 

  • la Santé semble être, cette fois-ci, au cœur des préoccupations du nouveau Gouvernement.
  • l’annonce d’un plan de relance de 32 milliards d’euros pour le système de Santé.

Sans crier victoire, nous avons cette fois-ci une prise de conscience que la Santé est devenue la première préoccupation des français. Bien sûr, il serait imprudent d’imaginer que ces 32 milliards seront essentiellement dédiés à la médecine de ville et l’annonce faite sur le perron des urgences du CHU de Dijon est là pour nous le rappeler. 

Mais osons nous dire les choses. Si, comme en a fait la remarque une soignante du CHU bourguignon, “l’hôpital est en train de mourir”, la médecine libérale peut et doit en être le sauveur. C’est par un vrai virage vers la médecine libérale que l’hôpital retrouvera le cœur de ses missions. L’hôpital ne peut pas absorber à lui seul la demande de soins qui ne cesse de croître. 

La CSMF le dit haut et fort. Le choc d’attractivité de la médecine de ville ne peut plus attendre. Il est le garant d’un meilleur accès aux soins d’une population qui n’en peut plus de la dégradation de son système de santé. La convention médicale est la mère des batailles que nous devons gagner ensemble en ce début d’année 2024. Ces 32 milliards doivent servir à donner à la médecine de ville les moyens dont elle a besoin. Ce choc d’attractivité tant attendu doit intervenir maintenant, dans cette convention. Il doit valoriser l’expertise de nos médecins libéraux. C’est la base de l’engagement que porte la CSMF devant les français. C’est le socle de la réforme à mener, d’une réforme qui répondra à la première préoccupation des français mais qui donnera aussi à l’hôpital un avenir meilleur.

L’hôpital ne peut pas et ne doit pas mourir. La médecine libérale en sera le sauveur si le choc d’attractivité est à la hauteur des enjeux de la nation et de l’attente des français.