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Monsieur Aurélien ROUSSEAU Ministre de la Santé et de la Prévention, l’affirmait le 30 août dernier à la CSMF : la reprise des négociations conventionnelles des médecins est imminente et ces négociations doivent aboutir à une signature. Mais à quel prix ? Pas au point de sacrifier les besoins des français en matière de soins, ni de poursuivre la longue agonie d’une médecine qui va mal, qui a mal et qui souffre de ne plus être en mesure de répondre à ces besoins. Le Ministre a pointé du doigt deux dates « sensibles » à ses yeux :
7 ans ! 7 ans que le tarif des consultations est gelé. Quelle profession accepterait d’être ainsi négligée pendant 7 années ? Comment s’étonner qu’en faisant de la médecine libérale « l’oubliée de la nation », la désertification médicale progresse à grande vitesse, sur tous les territoires ? Comment peut-on encore s’étonner que des décennies de politique de santé aient brisé à ce point les vocations ? La CSMF répondra bien sûr à toute nouvelle invitation à la table des négociations dans un esprit de dialogue mais pas « quoi qu’il en coûte » pour les médecins, ni pour enterrer définitivement l’accès aux soins des français. Docteur Franck DEVULDER Les propos exprimés dans les numéros de la Lettre de la Conf’ n’engagent que leurs auteurs à l’exclusion de ses annonceurs | |||
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