La CSMF soutient la journée de mobilisation des internes et des étudiants en médecine du 14 octobre


Bien qu’actée depuis 2017, la 4ème année d’internat en médecine générale faisait encore l’objet récemment de discussions entre les parties prenantes dans le but de garantir aux internes des conditions de mise en place acceptables. Il a fallu une fuite dans le JDD, affirmant que les internes seraient envoyés dans les déserts médicaux, pour mettre le feu aux poudres ! 

Depuis le début, la CSMF a fait le choix de ne pas se positionner sur l’opportunité d’une 4ème année d’internat en médecine générale jugeant que cela concernait avant tout les intersyndicales des internes ISNAR-MG et ISNI et les étudiants en médecine regroupés au sein de l’ANEMF ainsi que les deux ministères concernés.

En revanche, la CSMF a toujours défendu le concept que, si 4ème année il devait y avoir, elle devait être professionnalisante, adaptée au projet professionnel de chacun et être majoritairement effectuée en libéral qui est le lieu d’exercice des médecins généralistes traitants. Nous avons dès le début dénoncé la solution qui consisterait à envoyer les internes, seuls, dans les déserts médicaux. Ce serait irresponsable tant vis-à-vis de la population concernée que de nos jeunes confrères. Les stages d’interne effectués en libéral doivent être réalisés dans nos cabinets principaux. Ils doivent être intensifiés, en médecine générale mais aussi en médecine spécialisée, et ainsi permettre aux séniors de libérer un peu de leur temps pour effectuer des consultations avancées.

Au vu des conditions actuellement proposées aux internes, la CSMF soutient leur mouvement et appelle le Gouvernement à trouver la voie de la concertation. Voir les jeunes médecins dans la rue est un échec pour tous. 

Dr Franck Devulder – Président
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