PAS DE SANTÉ SANS MÉDECINS,
PAS DE MÉDECINS SANS MOYENS

Lors de la dernière bilatérale, la CNAM a repris à son compte deux des principales propositions de la CSMF :

  • simplification de la nomenclature en supprimant de nombreuses lettres clés et modificateurs dont la complexité est telle qu’elle en devient incompréhensible et, de fait, peu ou mal utilisée par les médecins
  • la hiérarchisation des consultations en plusieurs niveaux en fonction de la complexité de ces consultations

Cela s’inscrit dans une politique de droits et de devoirs portée par la CSMF. Cette convention doit être inventive et courageuse. Elle doit donner aux médecins les moyens de s’organiser pour répondre aux besoins des Français.

Si ces premières étapes vont dans le bon sens, il y manque l’essentiel !

La CSMF demande à la CNAM de préciser, dès la séance de négociations du 15 décembre, le contenu de ces consultations, leurs tarifications et la fréquence à laquelle elles pourront être effectuées. On ne reformera pas la médecine libérale sans moyen. Pour être au service de l’attente des médecins et de leurs patients, cette convention doit être ambitieuse.

Si cette ambition n’était pas partagée, si la CNAM restait floue sur le contenu de cette hiérarchisation, la CSMF se réserverait le droit d’appeler les médecins libéraux à fermer durablement leurs cabinets le samedi matin.

Dr Franck Devulder – Président
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