CSMF Actu du 16 décembre 2022

Ce mercredi la CSMF avait averti : si lors de la séance de négociations du 15 décembre la CNAM ne précisait pas le contenu des consultations de la nouvelle nomenclature, leurs tarifications et la fréquence à laquelle elles pourront être effectuées… la CSMF appellerait les médecins libéraux à fermer durablement leurs cabinets le samedi matin.

Cette deuxième multilatérale a bien eu lieu jeudi et s’il faut saluer la bonne volonté de la CNAM… aucun chiffre n’a été avancé au sujet de la hiérarchisation des consultations.

La CSMF appelle donc les médecins libéraux à la fermeture de leurs consultations le samedi matin.

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La proposition de loi « amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé » portée par Stéphanie Rist vise à instaurer, dans le cadre d’un exercice coordonné, un accès direct aux IPA, aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes.

La CSMF considère cette proposition de loi comme une provocation et demande à Stéphanie Rist de ne pas inventer une médecine à deux vitesses : celle de ceux de nos concitoyens qui auront un médecin et celle de ceux qui auront un officier de santé.

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L’un de nos adhérents vient d’obtenir gain de cause devant le Pôle social de Moulins contre la CPAM de l’Allier sur le montant de l’indu qu’elle lui réclamait au titre du DIPA. Ce jugement est une bonne nouvelle dans la mesure où le Pôle social confirme que les forfaits doivent être pris en compte dans l’assiette des revenus de 2019 pour le calcul de l’aide à laquelle les praticiens ont droit au titre du DIPA.

Depuis le début, la CSMF soutient ses adhérents dans cette action, notamment en ayant mis en place une action commune de défense avec son cabinet d’avocats.

Cette première décision est de très bon augure pour la suite. Nous irons jusqu’au bout de cette bataille juridique !

Les Spécialistes CSMF dénoncent la pratique de nombreux établissements de santé qui ferment des blocs opératoires ou des lits d’hospitalisation par manque de personnel au détriment de l’activité des médecins libéraux travaillant dans ces cliniques.

Le gouvernement et les ARS se doivent de prendre les mesures appropriées afin que les patients ne deviennent pas les otages des gestionnaires.

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Pour le Syndicat des Psychiatres Français, la téléconsultation représente une aide indispensable, mais ne remplacera pas leur exercice clinique.

Dans un communiqué, le syndicat rappelle avoir négocié avec la CNAM les conditions d’usage de la téléconsultation afin de bénéficier de cette avancée tout en évitant l’uberisation de l’activité des psychiatres. Ces exigences restent pertinentes aujourd’hui, et le SPF réaffirme leur importance.

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