CSMF Actu du 25 novembre 2022

Les président des Généralistes CSMF Luc Duquesnel appelle à une convergence des luttes. Le mouvement de fermeture des cabinets des 1^er et 2 décembre concerne tous les médecins libéraux sans distinction et doit rassembler tous les syndicats.

Cette première action n’est pour lui qu’un début et le mouvement ne pourra cesser qu’avec une augmentation tarifaire donnant aux médecins les moyens de prendre en charge plus de patients.

Lire l’interview de Luc Duquesnel

Lire l’édito de Luc Duquesnel

Dans un nouvel édito, le président des Spécialistes CSMF Bruno Perrouty demande un changement de paradigme. Le gouvernement doit entendre la voix des spécialistes libéraux et répondre à leurs attentes à travers la nouvelle convention.

Ils assurent 80% des consultations, 75% des actes ambulatoires, plus de la moitié des actes de chirurgie et ont démontré pendant la crise du Covid-19 leur capacité d’adaptation. Les Spécialistes CSMF ont présenté leurs propositions pour favoriser l’accès aux soins. Ils doivent être entendus.

Lire l’édito de Bruno Perrouty

Attention, vous avez jusqu’à mercredi pour commander gratuitement votre logiciel référencé Ségur. Passé le 30 novembre, celui-ci ne sera plus pris en charge par l’Etat.

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Le week end dernier, 150 médecins libéraux se sont retrouvés à Bastia pour la Journée de la médecine libérale corse. Organisé par l’URPS-ML Corse, l’événement avait cette année pour thème : « De l’installation à la retraite ».

Le président de l’URPS Antoine Grisoni explique à Corse Net Infos : « La Corse a des contraintes et des difficultés communes au reste du pays mais qui sont aggravées  par l’insularité, l’absence d’un CHU  et de maitrise de flux internes qui permettent d’anticiper et d’organiser les installations afin d’essayer d’équilibrer les départs à la retraite. »

Il ajoute que près de 45% des médecins de l’île ont plus de 60 ans : « Dans quelles professions il y a des gens de 75 ans qui travaillent parce que s’ils s’en vont, le système s’effondre ? On sait que quand on va s’arrêter, là, il y aura une vraie fracture, un vrai désert médical, sauf si on arrive à trouver des solutions. On doit organiser une médecine pour demain et assurer la transmission. »

La relève peine à arriver et la vice-présidente de l’URPS Cécilia Costa s’inquiète de la réforme des études de médecine générale : « Avec cette 4e année d’internat, et donc une 10e année d’études médicales, près d’un étudiant sur deux remet le choix de la médecine générale en question. Pour inverser la tendance il y a urgence des trouver des pistes qui ne sont pas simples à mettre en œuvre et souvent en décalage avec les propositions du gouvernement. »

Lire l’article de Corse Net Infos