Mêmes devoirs, mêmes droits : la CSMF demande une équité de traitement
La gestion des 20 millions d’euros destinés à la modernisation et l’investissement en santé pour 2022 a été confiée aux ARS. La répartition se fera ainsi sur la base du poids de la population régionale.
Ces fonds qui doivent permettre la numérisation de l’anatomocytopathologie (ACP) ne concernent finalement que les services d’ACP des établissements publics.
Cette décision est incompréhensible lorsque l’on sait que l’ACP libérale assume 75 % de l’activité totale d’ACP en France et 2/3 des diagnostics de cancer.
La CSMF dénonce une différence de traitement entre le secteur public et le secteur libéral. Elle demande au Ministère de la Santé et de la Prévention de reconsidérer son positionnement et de favoriser l’innovation pour tous, de tous secteurs.
Cette semaine, Les Généralistes CSMF ont rappelé que les manifestations des 1er et 2 décembre n’étaient qu’un coup de semonce. Sans réaction du gouvernement, leur mécontentement pourrait bien se traduire par une fermeture des cabinets médicaux entre Noël et le Nouvel An.
L’enveloppe de négociations doit être élargie pour répondre à leurs demandes : G de base à 30€, G2 à 60€ pour les suivis des patients âgés ou en ALD, augmentation du forfait patientèle médecin traitant (FPMT), cumul emploi-retraite sans cotisations à fonds perdus et indexation sur l’inflation de l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV). Ils refusent fermement les transferts de compétences et mesures de coercition à l’installation.
L’UNPS a obtenu de la CNAM la confirmation de la mise en place des Équipes de Soins Coordonnées avec le Patient (ESCAP) dans le cadre d’une expérimentation nationale.
L’expérimentation s’étalera sur un an et ciblera « les patients de plus de 75 ans, les patients diabétiques, ainsi que ceux ayant subi un AVC et ayant été hospitalisés ».
Délestages électriques : « On n’imagine pas consulter dans le noir »
Alors que les menaces de délestages électriques se font de plus en plus concrètes, la CSMF rappelle que les médecins libéraux ne font toujours pas partie des usagers jugés prioritaires. Elle réitère donc sa demande : les cabinets médicaux doivent absolument intégrer la liste des services prioritaires afin de maintenir l’accès aux soins.
Le président Franck Devulder a ainsi déclaré à l’AFP : « On doit être capable d’identifier que, dans tel immeuble, il y a un local professionnel à usage médical. On n’imagine pas consulter dans le noir, à la bougie ».
ACFM : Apprenez à structurer un dossier médical dans Médistory 4
Le Dr Jean-Daniel Gradeler vous donne rendez-vous ce jeudi soir en classe virtuelle pour apprendre à structurer un dossier médical dans Médistory 4.
Après cette formation, vous serez en mesure de structurer les données dans Médistory, organiser les réunions de concertation Pluri Professionnelles et les protocoles, et tracer ces activités.