Signature de l’avenant numéro 9 à la convention médicale
La CSMF réunie en Assemblée Générale Extraordinaire ce jeudi 29 juillet a analysé l’avenant numéro 9 à la convention médicale. Elle a noté des avancées tarifaires pour médecins généralistes et des autres spécialités mais déplore des revalorisations ciblées et la place croissante des forfaits au détriment de la valorisation de l’acte médical.
La CSMF note deux dispositions qui posent particulièrement problème dans cet avenant 9 :
Le DMP doit être alimenté par un volet de synthèse médicale.
La rémunération prévue pour le SAS est très éloignée des demandes des médecins qui participent aux expérimentations. La CSMF appelle l’ensemble des médecins concernés à ne participer au SAS que si une rémunération complémentaire à hauteur de 105€ par heure de régulation au minimum, et pour les médecins effecteurs, une majoration équivalente à 15€ par acte, soient obtenues auprès des agences régionales de santé.
Considérant qu’il s’agit d’un avenant dans l’attente de la convention 2023 qui doit permettre une véritable restructuration de la médecine de ville et tenant compte des avancées pour un meilleur suivi des patients âgés à domicile et un meilleur accès aux médecins spécialistes, la CSMF a néanmoins décidé de signer cet avenant numéro 9.
Pénurie de remplaçants : « Cette situation on ne l’a jamais connue. »
Cette semaine une équipe de France 2 a suivi le docteur Luc Duquesnel lors de ses consultations. Le président des Généralistes CSMF a témoigné de la cruelle pénurie de remplaçants qui touche actuellement les médecins.
Dans son cabinet quand les huit médecins prennent leurs vacances à tour de rôle, deux remplaçants viennent renforcer l’équipe. Cette année, il faudra tenir sans aucun remplaçant.
Résultat : il n’est plus possible de prendre de nouveau rendez-vous, l’emploi du temps des médecins étant déjà rempli par les anciens rendez-vous pris de longue date et les urgences.
Cette situation est due à la forte participation des remplaçants en centres de vaccination, qui indirectement force un grand nombre de médecins à renoncer à tout ou partie de leurs vacances.
Capital s’est récemment interrogé sur le manque de succès du dossier médical partagé (DMP) auprès des professionnels de santé.
Si cet outil destiné à faire office de carnet de santé numérique permettant d’avoir immédiatement accès aux antécédents du patient semble en soi une bonne idée, la pratique apporte quelques désillusions.
Le DMP est assez peu pratique à l’usage et certains médecins considèrent qu’il leur fait plus perdre de temps qu’en gagner. Le président de la CSMF Jean-Paul Ortiz explique « C’est comme une bibliothèque sans indexation, on ne trouve pas ce qu’on veut. »
Il ajoute que le problème viendrait en partie de l’important nombre de programmes utilisés pour l’exploiter : « Ces outils ne parlent pas la même langue. Les infos que je rentre dans un DMP ne seront pas forcément exploitables par un confrère qui consulte un de mes patients. »
L’université d’été de la CSMF se tiendra du 10 au 12 septembre au Palais des Congrès d’Antibes Juan-les-Pins, un lieu propice à la déconnexion qui vous permettra de vous recentrer.
Cette année, la réflexion portera sur la santé environnementale avec le thème « Ma santé sent la Chlorophylle ». Vous pouvez déjà vous inscrire à plusieurs formations et nous réfléchirons ensemble à l’avenir de la médecine libérale lors de tables rondes et conférences d’experts.
Ne tardez pas à vous inscrire pour nous permettre de préparer votre venue à Antibes dans les meilleures conditions !
Recommandation de la HAS pour le vaccin anti-Covid de Moderna chez les 12-17 ans
Dans un communiqué du 28 juillet, la HAS a approuvé l’utilisation du vaccin Spikevax de Moderna pour les 12-17 ans.
Il rejoint ainsi le Comirnaty de Pfizer, déjà autorisé à partir de 12 ans.
Si le risque de forme grave est moins important chez les jeunes, leur vaccination permettra de protéger les populations les plus âgées, en particulier les plus isolés n’ayant pas encore eu accès au vaccin.
Il ne faut plus nous applaudir à 20h maintenant, il faut se faire vacciner.
Invité sur le plateau de LCI, le président Jean-Paul Ortiz a dit la grande fatigue des professionnels de santé mobilisés pour la santé des Français depuis plus d’un an et demi. Alors qu’une nouvelle vague liée au variant Delta menace, il a rappelé aujourd’hui le meilleur moyen de soutenir les soignants : « Il ne faut plus nous applaudir à 20h maintenant, il faut se faire vacciner. »
Comment annoncer une mauvaise nouvelle ? (DPC validant et indemnisé)
L’ACFM vous propose cette formation de DPC le vendredi 10 septembre au palais des congrès d’Antibes Juan-les-Pins de 9h00 à 17h00.
Nos deux experts, Dr Isabelle Carayon, médecin généraliste (responsable d’une unité mobile de soins palliatifs et de douleurs chroniques) et Dr Valérie Gateau (philosophe et éthicienne) vous donneront les clés pour ce moment toujours difficile dans notre exercice quel que soit notre spécialité.
Pour vous inscrire, connectez-vous à www.mondpc.fr référence Action : 11872100080 session 1