Formation MSU : Un détournement des fonds de formation
La CSMF et les autres syndicats représentatifs s’opposent fermement à ce que soit modifié l’arrêté du 22 décembre 2021.
Cet arrêté fixait les objectifs et les modalités de prise en charge de la formation pour l’agrément des praticiens maitres de stage des universités. Il entérinait la décision de la section professionnelle des médecins de l’ANDPC qui établissait que cette formation bénéficierait uniquement d’une prise en charge hors quota pour la formation initiale.
L’arrêté précise que cette formation devra disposer d’une durée minimale de 10 heures. Il ne s’agit donc pas d’une limitation du temps de formation par rapport à la situation antérieure. Au contraire.
La prise en charge de ces actions de formation initiale s’impute sur l’enveloppe unique dédiée au financement de l’obligation de DPC des médecins, déjà très insuffisante. Il serait impensable de la réduire encore pour ce qui relève davantage d’un complément de formation universitaire.
Le président de la CSMFJean-Paul Ortiz et quarante-deux personnalités du monde de la santé ont signé dans le Quotidien du Médecin une tribune en faveur de Mon Espace Santé.
Ils soutiennent que ce virage numérique « permettra d’améliorer la qualité des soins et la fluidité des parcours avec une meilleure sécurisation du partage des données de santé. »
Refus des patients non-vaccinés : possible tant que la PDS reste assurée
Le Quotidien du Médecin a interrogé Luc Duquesnel sur la possibilité pour les médecins d’imposer le passe sanitaire à leurs patients. Le président des Généralistes CSMF est revenu sur les motivations des médecins ayant recours à cette solution : « On peut comprendre leur réaction face à des patients qui refusent de se faire vacciner et qui font courir un risque à l’ensemble de la population. »
Il a par la suite expliqué : « Un confrère peut tout à fait dire à un patient non vacciné qu’il refuse d’être son médecin traitant et le signaler à l’Ordre, du moment que la continuité des soins est assurée et que les cas d’urgence sont pris en charge. »
Les Libéraux de Santé ont élaboré un projet de loi destiné à recentrer le système de soins sur la médecine de proximité. Les équipes de soins coordonnées autour du patient (ESCAP) permettront d’offrir aux soignants et patients un dispositif de coordination souple et agile. La ville deviendra ainsi la porte d’entrée du parcours de soins, l’hôpital restant réservé aux soins complexes.
Les Libéraux de Santé présenteront ce projet de loi aux candidats à la présidentielle le 30 mars au Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Les Contrepoints de la Santé : La médecine de ville a-t-elle un avenir ?
L’émission Les Contrepoints de la Santé diffusée cette semaine était consacrée à l’avenir de la médecine de ville. Le président de la CSMFJean-Paul Ortiz y était invité aux côtés de Stéphanie Rist, députée LREM et Dominique Polton, présidente du conseil scientifique de l’EHESP.
Il y a défendu l’idée d’une médecine regroupée et d’un médecin coordonnant une équipe tout en appuyant bien sûr le fait que les délégations de compétences ne devaient en aucun cas être discutées à l’assemblée, mais bien entre professionnels.
Le Paxlovid est disponible en ville depuis une semaine. Ce premier antiviral contre le Covid-19 faisant l’objet de nombreuses contre-indications, des fiches pratiques ont été mises à disposition par Antibioclic et le Ministère de la Santé.
La conférence de la CSMF au premier Forum Innovation Santé est disponible en replay.
Objets connectés, intelligence artificielle… Jean-Paul Ortiz, Luc Duquesnel et Franck Devulder y ont exposé les différents outils du cabinet numérique qui facilitera les échanges, la coordination et le travail en équipe.
Un assistant médical : pourquoi pas ? Jeudi 10 mars à 20h00
L’ACFM vous propose une formation en classe virtuelle Zoom, prise en charge par le FAF-PM, ouverte à tous les médecins libéraux, le jeudi 10 mars de 20H00 à 21h30 afin de vous expliquer en quoi consiste cette nouvelle profession, comment une assistante médicale pourrait améliorer vos conditions de travail et quelles sont les conditions pour bénéficier des aides de la CNAM.
Venez en discuter avec les Docteurs Julie Caron, MG et directrice d’EVOLUTIS DPC et le Dr Sylvaine Le Liboux, MG, secrétaire des généralistes-CSMF et travaillant avec une AM depuis le début du dispositif.