Alors que le négociations conventionnelles se sont ouvertes ce mercredi, la CSMF réaffirme ses revendications.
Dans les colonnes d’Egora, le président de la CSMFFranck Devulder a rappelé une demande majeure : la hiérarchisation des consultations à quatre niveaux : « Des multiples du G qui vont du G de base à 30 euros, à G2 à 60 €, G2,5 à 75 € et G3,5 à 105 €. Le deuxième niveau (60 €) est l’élément le plus important pour nous : c’est la juste valorisation du travail du médecin lorsque nous voyons un nouveau patient ou un patient souffrant d’une maladie chronique stabilisée par exemple. »
Il réaffirme l’importance du paiement à l’acte et souhaite une ROSP étendue à toutes les spécialités qui verrait son nombre d’indicateurs réduit : « 10 pour la médecine générale et 5 pour les autres spécialités ». Il considère que l’OPTAM est aujourd’hui à bout de souffle : « Depuis un an, les dépassements d’honoraires repartent à la hausse. Il ne faut pas jeter l’OPTAM, mais remettre à zéro l’ensemble des contrats et repartir de la réalité économique d’aujourd’hui. »
Enfin, il dit l’importance de la coopération avec d’autres professionnels de santé, qui permettra de libérer du temps médecin : « Mais cela doit se faire dans le cadre d’un parcours coordonné autour d’un médecin traitant et à partir du moment où on tient compte de l’impact économique. » Un effort doit également être fait pour permettre l’embauche d’assistants médicaux : « Payons les médecins correctement pour qu’ils puissent jouer leur rôle d’entrepreneur et avoir les moyens de salarier un assistant médical. »
Quant aux menaces de coercition, il y oppose un refus clair et se dit farouchement opposé à toutes mesures coercitives.
Les Spécialistes CSMF : « Il faut écouter les médecins. »
Le président des Spécialistes CSMFBruno Perrouty a donné une conférence de presse par laquelle il a rappelé que la crise de l’accès aux soins était de la responsabilité de la classe politique. Pour lui : « Il faut écouter les médecins. Ils sont prêts à répondre au défi de l’accès aux soins, à condition qu’on leur rende leur liberté et qu’on accepte de reconnaître la valeur de leur expertise. »
Trois mesures permettront le développement de l’entreprise médicale libérale :
La hiérarchisation et la valorisation des actes
Favoriser la coordination territoriale avec les ESS
La délégation de tâches mais dans un exercice coordonné avec le médecin
Délestage électrique : La CSMF demande au Gouvernement de protéger les médecins libéraux et les usagers
Cette année, Enedis a prévu des délestages en cas de déséquilibre entre la production d’électricité et sa consommation. Si cette situation devait se présenter, les professionnels de soins de proximité (Médicaux, Paramédicaux, SSAD…) et prestataires de services ne seront pas considérés comme des abonnés prioritaires.
Afin de maintenir l’accès aux soins et de préserver l’activité médicale libérale, la CSMF demande au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour intégrer les cabinets médicaux dans la liste des service prioritaires.
30ème Congrès des Professions Libérales : Professionnels libéraux, superhéros du quotidien
Le 30ème Congrès des Professions Libérales se tiendra le 2 décembre au Palais Brongniart (Paris) et aura pour thème « Professions libérales, super-héros du quotidien ».
L’événement est organisé en partenariat avec la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). Il visera à créer des échanges avec les jeunes professionnels libéraux récemment installés ainsi que les étudiants en fin d’études.
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