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La Lettre de la Conf’ du 8 juillet 2024

Paris, le 8 juillet 2024

Devoirs de vacances

Les travaux menés par la CNAM se poursuivent en ce début d’été. 

Les syndicats médicaux sont conviés à plusieurs réunions d’ici la fin du mois de Juillet. 

En multilatérale tout d’abord où 3 sujets principaux seront abordés : 

  •  Point d’étape sur la simplification administrative
  • Amelipro : présentation du nouveau service patients éligibles aux dépistages organisés des cancers
  • Sécurisation des formulaires d’arrêt de travail

La CSMF restera sur ces différents points attentive et vigilante. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’en matière de simplification administrative, nous sommes encore loin du compte. Il s’agit pourtant d’un élément majeur de l’attractivité de la médecine de ville. La CSMF réitère que la médecine libérale a besoin de ce choc d’attractivité qui passera par une simplification administrative et une valorisation de l’expertise médicale. Le temps médical est devenu précieux. Valorisons-le et prenons-en tous soin ! 

La prévention et les politiques de dépistage sont un des enjeux majeurs des années à venir. Nous n’avons pas à rougir du travail déjà accompli mais nous sommes encore loin du compte. Là aussi, efficacité et simplification doivent être les maîtres mots.

Arrêt de travail : La CSMF a combattu les attaques incongrues à l’encontre des médecins libéraux accusés de faire monter la facture des indemnités journalières. La CSMF continuera à peser de tout son poids sur ce dossier. Les médecins libéraux ne peuvent pas être sur le banc des accusés d’un dossier complexe et dont toutes les causes doivent être traitées. 

Le second dossier concernera le lancement des travaux du calcul des charges. Ce dossier est très sensible. Le taux de charge sert en particulier à calculer la valeur des actes médicaux. Ce coût de la pratique n’a pas évolué depuis 2005. Si côté CNAM, on nous parle parfois d’une amélioration de la productivité de nos pratiques, personne ne peut raisonnablement penser que ce taux de charge n’évolue pas à la hausse après 20 années de blocage. L’ensemble de notre environnement nécessaire à notre pratique a subi de fortes hausses. C’est le cas de la masse salariale de nos cabinets médicaux, du coût de notre matériel, des cotisations sociales et souvent du montant de nos redevances. Mais cette revendication se construit par un travail indépendant que la CSMF entreprend de monter avec des économistes reconnus. Nous proposons à toutes les verticalités de se joindre à nous pour conduire ce travail avec sérieux et rigueur.

Docteur Franck DEVULDER
Président de la CSMF