CSMF Actu du 29 juillet 2022

Suite à l’avis de la Haute Autorité de Santé, le ministre de la Santé François Braun s’est prononcé en faveur du maintien de la suspension des soignants non-vaccinés.

Interrogé par le Quotidien du Médecin, le président de la CSMF Franck Devulder est allé dans le sens de cette décision. A l’idée qui voudrait que leur réintégration bénéficierait grandement au système de santé, il a opposé de simples chiffres : ces suspensions ne concernent que 75 des 85 000 médecins de l’hôpital public et 950 de ses 240 000 infirmiers.

Certains vaccins tels le vaccin contre l’hépatite B étant déjà obligatoires pour exercer, cette décision ne semble donc pas choquante. Il est important que les soignants soient libres de choisir de se faire vacciner ou non, mais cette décision est assortie de conséquences, qui doivent être assumées.

Franck Devulder a conclu en rappelant que la vaccination permettait de protéger le personnel des hôpitaux, tant soignant que non-soignant, mais aussi et surtout les personnes plus fragiles, qui viennent se faire soigner.

Lire l’article du Quotidien du Médecin

Les Libéraux de Santé ont réagit à l’annonce du ministre de la Santé concernant le maintien de la suspension des soignants non-vaccinés travaillant à l’hôpital. Ils ont salué cette mesure, ajoutant qu’il s’agissait d’une décision de bon sens qui devait également s’appliquer aux soignants libéraux non-vaccinés.

Ils ont ainsi rappelé la proposition dans leur projet de loi de réforme du système de santé, d’une « obligation vaccinale claire et incontestable pour tous les professionnels de santé ». 

Lire le communiqué de presse

Auparavant réservée aux plus de 60 ans et aux personnes immunodéprimées ou à risques ainsi qu’à leurs proches, la deuxième dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 est désormais ouverte à tous les professionnels de santé.

Cette quatrième injection « ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale » et ne sera donc pas obligatoire pour les soignants travaillants dans les établissements où le vaccin est nécessaire.

Lire le DGS Urgent

Depuis ce mercredi, les médecins retraités sont désormais habilités à prescrire et administrer le vaccin contre le Monkeypox.

Les étudiants de médecine de deuxième et troisième cycle et de deuxième et troisième année de premier cycle peuvent vacciner contre le Monkeypox en présence d’un médecin ou d’un infirmier.

Lire l’arrêté du 26 juillet 2022