CSMF Actu du 27 mai 2022

A en juger par le nom du ministère de la Santé et de la Prévention, on peut espérer que la ministre Brigitte Bourguignon fera de la prévention sa plus grande priorité.

Afin de répondre à cette ambition, la CSMF lui propose de mettre en œuvre dès aujourd’hui, des consultations de prévention et d’observance.

Ces consultations d’observance pourront être réalisées par les médecins ou leurs assistants dans le cadre de la délégation des tâches. Les économies réalisées ainsi devront alors être réinvesties dans la mise en place de consultations de prévention complexes et régulières de chaque patient.

Lire le communiqué de presse

Le Figaro a consacré un article aux transferts de compétences découlant de la loi Rist, supposés résoudre le problème des déserts médicaux.

Le président de la CSMF Franck Devulder y a réaffirmé la position ferme de la CSMF :

« On s’oppose avec force à des transferts de compétences imposés sans aucune concertation. En revanche, on reconnaît que les métiers évoluent, et qu’il peut y avoir un partage de tâches à travers une coopération interprofessionnelle. Mais cela doit s’organiser dans le cadre d’un parcours de soins coordonné avec le médecin comme chef d’orchestre. »

Lire l’article du Figaro

Dans une lettre du 6 avril 2021, le ministre de la Santé et le Secrétaire d’État chargé des retraites avaient donné leur accord pour une hausse du point ASV (Allocation Supplémentaire Vieillesse), appelée aussi PCV (Prestation Complémentaire Vieillesse).

Cette déclaration n’a toujours pas été suivie d’effet. Le gouvernement s’est pourtant vu rappelée sa parole par le président du SN-MCR et par le président de la CSMF.

Aujourd’hui, le SN-MCR dénonce fermement cette inaction et demande aux nouveaux ministres, Mme Brigitte Bourguignon pour la Santé, et Mr Olivier Dussopt pour le Travail, d’apporter enfin une réponse et d’accéder à cette revendication légitime.

Lire communiqué du SN-MCR

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Egora est récemment revenu sur le rapport de l’observatoire de la sécurité des médecins pour 2020, publié en juin dernier. L’Ordre n’avait pas communiqué sur ces résultats, estimant que les crise sanitaire avait provoqué une sous-déclaration des agressions. Sur les 955 cas déclarés, plus de la moitié des agressions provenaient de patients.

Si la moitié des incidents a eu lieu en milieu urbain, le président Franck Devulder a tenu à rappeler : « On parle beaucoup d’agressions dans les services d’urgences, mais il n’y a pas que là-bas. Les médecins plus isolés se font agresser pour un oui et pour un non ».

Quant au fait que seuls 30% des médecins agressés aient choisi de déposer plainte, Franck Devulder l’explique simplement : « On ne devient pas médecin par hasard. C’est un métier pour lequel vous consacrez un temps important de votre vie à la souffrance de l’autre. Ces incidents témoignent parfois d’une souffrance de celui qui vous agresse. Cela conduit les médecins à ne pas faire de procédure : on n’a ni le temps ni l’envie. »

Lire l’article d’Egora

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