CSMF Actu du 24 mars 2023

La CSMF demande la réouverture rapide de vraies négociations, car la situation de médecins libéraux est devenue intenable. La secrétaire générale des Généralistes CSMF Sylvaine Le Liboux expliquait au Généraliste : « Finalement, c’est comme une petite entreprise. Certains payent parfois des assistants médicaux, des secrétaires… Et avec l’inflation, tout augmente : l’électricité, les rouleaux papier dont le prix a doublé et à côté de ça, nos conditions d’exercice qui se détériorent progressivement. Cela devient très compliqué ».

Le président des Généralistes CSMF Luc Duquesnel révèle alors la tendance actuelle : « J’entends de plus en plus de médecins autour de moi, qu’ils soient syndiqués ou pas, qui pensent que, dans l’immédiat, la désobéissance tarifaire est la seule chose à faire. » et précise bien qu’il ne s’agit pas d’un mot d’ordre syndical.

Pour Mickaël Riahi, médecin généraliste à Paris, cette pratique est très efficace mais : « C’est forcément une solution qu’on n’aime pas appliquer car on ne veut pas pénaliser les patients. Mais c’est vrai que c’est une action qui permet de faire parler et de donner de la visibilité ».

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La CSMF et Medaviz ont signé une charte par laquelle ils s’engagent à :

• accompagner tous les médecins libéraux dans l’évolution de leur pratique à l’heure du numérique,
  
  
• encourager le déploiement de dispositifs de Téléconsultation assistée et augmentée en équipes de soins territoriales de premier recours,
  
  
• soutenir les porteurs de projets d’Équipes de Soins Spécialisés (ESS) pour l’accélération du déploiement des parcours numériques dans l’accès au second recours.

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Les principaux représentants des médecins coordonnateurs en EHPAD, dont le SMCG-CSMF, signent une tribune affirmant l’importance de la profession.

La direction générale de la cohésion sociale (DGCS) propose de scinder ses rôles en deux contrats distincts : prescription et coordination. Pour les signataires de la tribune, il est « nécessaire de mettre un terme à l’ambiguïté concernant le droit de prescription du médecin coordonnateur que l’on voudrait transformer en médecin traitant au détriment de la coordination ».

Lors de la présentation de cette tribune aux Assises nationales des soins en Ehpad, le président du SMCG-CSMF Pascal Meyvaert a expliqué que ces deux fonctions devaient de préférence être exercées par deux médecins différents : « En cas de carence médicale, un seul médecin pourra les assurer avec deux contrats et un planning dissociant distinctement les deux fonctions. Mais cela pose un problème quand ce médecin qui a les deux casquettes est absent. »

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Ce jeudi au CMGF, Doctolib a rendu publics les résultats d’une étude reposant sur une étude Odoxa et sur les statistiques d’utilisation de la plateforme par les médecins généralistes en 2022.

On y constate que pour une très grande majorité des Français, le médecin généraliste bénéficie d’une bonne image et est considéré comme sérieux, humain et bienveillant, à l’écoute et passionné par son métier.

L’étude tempère également la perception générale concernant les difficultés d’accès aux soins : 69% des Français estiment pouvoir prendre facilement rendez-vous chez un médecin généraliste et 42% des consultations chez les médecins généralistes sont effectuées dans les 48h suivant la prise de rendez-vous.

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