CSMF Actu du 21 juillet 2023

Les députés Stéphanie Rist et Pierre Dharéville ont présenté mercredi les conclusions de leur mission flash relative aux téléconsultations par abonnement. Celle-ci faisait suite au lancement de l’offre de Ramsay Santé proposant des téléconsultations « illimitées » pour 11,90€ par mois.

Ces conclusions nous apprennent l’échec cuisant qu’a été cet abonnement, avec au 29 juin seulement 47 abonnements actifs et 15 résiliations. Les chiffres communiqués démontrent également que le service reste sous-utilisé.

La CSMF soutient la première proposition de la mission flash, qui suggère d’obliger les plateformes de téléconsultations « à clarifier leurs offres en distinguant ce qui relève du téléconseil et ce qui relève des téléconsultations. » Ces abonnements ne peuvent être considérés comme de la téléconsultation médicale.

Lire l’article du Quotidien du Médecin

Les textes d’application de la quatrième année de médecine générale restent encore inconnus, alors qu’ils devraient déjà être publiés. Aujourd’hui, les syndicats et universitaires de médecine générale prennent la parole pour dire leur inquiétude quant à son contenu et à son cadre.

Les internes ne pourront véritablement se perfectionner que sur le terrain de leur exercice, pour développer des compétences qui ne peuvent s’acquérir à l’hôpital : coordination des soins de ville, gestion d’un cabinet médical, prévention et suivi des enfants en population générale…

Lire le communiqué intersyndical

La Croix a récemment consacré un article à l’émergence des centres de soins non-programmés. S’ils peuvent s’envisager comme une alternative aux urgences, ils ne remplaceront jamais le suivi du médecin traitant.

Le président de Généralistes CSMF Luc Duquesnel prend toutefois l’exemple d’un centre de soins non programmés installé dans une clinique en Mayenne : « Dans de nombreux cas, cela retire des praticiens aux services d’urgences. Un autre centre va bientôt voir le jour dans un village du département, créé par un praticien qui quitte les urgences, alors que les équipes sont en sous-effectif. »

Et de rappeler le caractère uniquement ponctuel de ces consultations : « Il ne faut pas que les patients atteints de pathologies chroniques y voient une solution pour remplacer l’expertise d’un médecin qui connaît leur dossier. »

Lire l’article de La Croix

Les organisations patronales représentatives de la branche des salariés des cabinets médicaux ont récemment signé un avenant n°89 à la convention collective. Comme c’était le cas l’an dernier, la grille des salaires du personnel des cabinets médicaux augmentera de 3% au premier juillet 2023.

Avenant n°89 à la convention collective du personnel des cabinets médicaux