Le président de la Fédération hospitalière de FranceFrédéric Valletoux quittera officiellement ses fonctions dans un peu moins de deux semaines. Mais avant de s’en aller, celui-ci n’a pu résister à une dernière provocation.
Dans une interview pour Les Echos, le président de la FHF s’est fait l’avocat de la coercition, estimant que la médecine libérale « porte de moins en moins le fardeau de l’intérêt général ».
La CSMF lui rappelle donc que les médecins libéraux ont permis au système de santé de tenir cet été. Alors que les médecins se sont unis au sein du G19 pour construire ensemble un système de santé innovant et efficient, ces tentatives de division semblent particulièrement dangereuses.
Monsieur Valletoux, après avoir conduit l’hôpital public dans une impasse, voudrait-il y pousser les médecins libéraux ?
Réforme du système de santé : le calendrier du gouvernement et les attentes de la CSMF
Interrogé par Protection Sociale Informations suite à sa rencontre avec le Ministre de la Santé, le président de la CSMFFranck Devulder est revenu sur la méthode de travail du gouvernement.
Le conseil national de la refondation a été lancé ce mercredi pour poser un diagnostic sur certains sujets, y compris la santé. Chaque ministre poursuivra ensuite cette démarche par la création de groupes de travail thématiques. Puis une consultation citoyenne sera organisée par les élus sur leurs territoires et complétée par une seconde par voie numérique.
Le renforcement des embauches d’assistants médicaux devrait être adopté, ainsi que le supplément de 15€ pour chaque consultation non programmée sur régulation du Samu/SAS.
Concernant les transferts de compétences, Franck Devulder est clair : « Les compétences et métiers évoluent. Il faut en tenir compte. Mais si certains actes sont transférés et que des médecins se retrouvent avec des consultations plus longues et plus complexes sans obtenir un surcroît de rémunération, ce ne sera pas possible. »
Le remboursement des téléconsultations a été prolongé jusqu’au 30 septembre. Pour cela, le patient doit toutefois avoir été orienté par son médecin traitant, vers un médecin téléconsultant situé à proximité de son domicile.
En pratique, certaines sociétés privées ne respectent pas ces obligations. Le président des Généralistes CSMFLuc Duquesnel explique dans les colonnes de La Croix que ceci serait lié aux nombreuses demandes d’arrêts de travail : « On a constaté que beaucoup passaient par ces plateformes pour en obtenir un ». Le problème aura sûrement tendance à s’accentuer si on en croit le baromètre annuel « absentéisme » de Malakoff Humanis, avec 42% des salariés ayant eu recours à un arrêt de travail en 2022.
Enquête sur l’absentéisme dans les cabinets médicaux
La branche des Cabinets médicaux réalise une grande enquête afin d’améliorer les conditions de travail des salariés.
L’objectif est ainsi de comprendre et identifier les causes de l’absentéisme au sein des cabinets médicaux pour proposer des leviers d’actions spécifiques.
L’ACFM en partenariat avec le SMACMAC vous propose une formation où vous sera remise une attestation vous permettant de solliciter ou renouveler votre agrément pour le contrôle médical d’aptitude à la conduite.
Depuis le 4 Avril 2022, l’âge limite d’exercice a été repoussé de 73 à 75 ans grâce à l’action du seul syndicat de médecins agréés, le SMACMAC.
Ces formations qui s’adressent aux médecins de toutes les spécialités sont éligibles à une prise en charge individuelle à hauteur de 400€ par le FAF PM.
Inscription par mail à vanessa.savard@evolutisdpc.fr puis en renvoyant le bulletin d’inscription accompagné du règlement à l’ACFM – 79 rue de Tocqueville – 75017 PARIS.