L’exercice libéral en établissement de santé en péril
Les Spécialistes CSMF alertent sur la situation extrêmement difficile dans les établissements de santé privée : fermetures de lits, voire de services, par manque de personnel. En effet, le Ségur de la Santé ayant oublié la médecine libérale, seuls les personnels des établissements publics ont été revalorisés.
De plus, là où la perte d’activité causée par la crise sanitaire avait été compensée pour les établissements, celle des spécialistes libéraux ne l’a été que partiellement dans la première version du DIPA, puis versée de façon différée dans la seconde.
Les Spécialistes CSMF demandent aux responsables d’établissements de santé privés et tutelles d’œuvrer pour enfin permettre aux spécialistes libéraux d’exercer librement, sans contraintes administratives ou budgétaires.
La CSMF demande une revalorisation du point Prestation Complémentaire Vieillesse
Par un courrier envoyé au directeur de la Sécurité Sociale Franck Von Lennep, le président de la CSMF Franck Devulder a réitéré la demande d’une revalorisation du point PCV au 1er janvier 2022.
Le régime Prestation Complémentaire Vieillesse a été maintenu à l’équilibre depuis 2014 et il était doté de 9 mois de réserves au 1er janvier 2021.
Aujourd’hui, le régime PCV représente 34% de la retraite du médecin et cette revalorisation aura pour effet d’éviter une baisse trop importante du pouvoir d’achat des retraités.
Le SMCG-CSMF dénonce de nouvelles contraintes et une revalorisation en deçà de la promesse
Un décret publié le 29 avril vient préciser les modalités du renforcement du temps de présence des médecins coordonnateurs en Ehpad, annoncé dans la loi de financement de la sécurité sociale.
Le président du SMCG-CSMFPascal Meyvaert s’est élevé contre une mesure bien trop contraignante. Il a ainsi déclaré dans les colonnes du Généraliste :
« Certains médecins coordonnateurs qui interviennent sur plusieurs Ehpad vont être obligés de faire un choix parmi les Ehpad dans lesquels ils travaillent. Avec cette nouvelle règle, ils ne pourront plus assurer le temps minimal qui leur est imposé dans chaque Ehpad. Au vu du manque chronique de médecins coordonnateurs en France, cela risque de pénaliser certains établissements qui vont se retrouver sans aucun médecin coordonnateur… »
Concernant la revalorisation obtenue par les médecins coordinateurs, Pascal Meyvaert a dit à Medscape son importante déception :
« Nous nous sommes arrêtés à l’accord avec Mme Bourguignon le 18 février dernier. Elle nous avait certifiés que nous avions obtenu gain de cause. Dans un tweet le même jour, Mme Bourguignon annonçait 513 euros nets et maintenant selon le décret il s’agit de 517 euros bruts…
Autre problème : nous avions un accord sur une rétroactivité au 1er septembre de l’an dernier, et dans le texte publié il est question d’une rétroactivité au 1er avril. Qui plus est, le texte publié ne concerne que les médecins coordonnateurs du public et du territorial, les médecins coordonnateurs du secteur privé lucratif ou non lucratif ne sont pas concernés et sont un peu ébahis. »
Alimentation du DMP : un arrêté précise les obligations des médecins et des biologistes
Un arrêté, publié au Journal officiel le 30 avril, vient de préciser la liste des documents pour lesquels les médecins devront obligatoirement alimenter le DMP de leurs patients, dès le 1er janvier 2023. D’ici là, les logiciels métiers devront être mis à jour.
Devront ainsi être versés au DMP (en sus de ceux déjà obligatoires), dans un format conforme aux référentiels d’interopérabilité, les prescriptions des produits de santé ou d’examens de biologie médicale, les certificats et déclarations ou encore les lettres et courriers adressés à un autre professionnel de santé. Pour certains documents l’obligation entre en vigueur à partir du 1er janvier 2023, d’autres à partir du 1er janvier 2024.
Lisa : Les 10 chantiers prioritaires pour le futur ministre de la Santé
Prévention, besoins des territoires, formations plus agiles, financement, régulation, systèmes d’information, statut des opérateurs, décentralisation, gouvernance centrale, démocratie sanitaire…
Par une note intitulée « Ma Santé 2027 : la grande transformation », le think tank Lisa énumère les dix chantiers prioritaires qui attendent le futur ministre de la santé.
CACI : tout savoir sur le certificat de non contre-indication à la pratique sportive
L’ACFM, avec l’expertise du Dr Yves HERVOUET DES FORGES, organise le mercredi 18 mai de 20h à 22h30 une soirée de formation prise en charge par le FAF-PM pour vous permettre de tout savoir sur le certificat de non contre-indication à la pratique sportive.
À la suite de cette formation, vous serez en mesure de lister les différentes disciplines à contraintes particulières, identifier les contre-indications des pratiques sportives et prescrire des examens complémentaires en conséquence.