La CSMF dénonce la discussion des tarifs de la télésurveillancesous l’égide du ministère de la Santé via la DGOS.
Ceci est contraire aux règles habituelles de relations entre les professionnels de santé libéraux et les organismes payeurs, puisque cela devrait passer par un mécanisme conventionnel. Cette entorse témoigne de la volonté de l’État de mettre la main sur le dialogue conventionnel. Une nouvelle étape de l’étatisation du système !
La CSMF s’étonne également des faibles chiffres récemment avancés en la matière : 10 ou 25 € par mois pour l’ensemble des professionnels de santé concernés, ce qui viendrait s’ajouter à une baisse drastique du forfait pour le dispositif médical connecté.
Tout semble fait pour décourager les médecins y compris ceux engagés dans les expérimentations actuelles ; la CSMF attend du gouvernement qu’il mette à disposition les moyens indispensables pour enfin développer la télésurveillance.
Luc Duquesnel : « Que des infirmiers puissent renouveler notre traitement, c’est non. »
Début janvier, l’IGAS a rendu son rapport « pour de nouveaux partages de compétences entre professionnels de santé ».
Ce rapport prévoit de pallier au manque de médecins en donnant davantage de pouvoir aux infirmières de pratique avancée. Celles-ci auraient désormais la possibilité de primo-prescrire certains produits de santé et pourraient être consultées directement par les patients dans certaines zones identifiées par les ARS.
Si le rapport de l’IGAS a été très bien reçu par le gouvernement et les représentants des infirmiers, le président des Généralistes CSMFLuc Duquesnel a tenu à rappeler les fondamentaux : « Les IPA doivent être sous la responsabilité des médecins, mais ayant une autonomie après orientation par le médecin dans le cadre d’un parcours de soins coordonné et protocolisé ».
Il a maintenu cette position au micro d’RMC : « Que des infirmiers puissent renouveler notre traitement, c’est non. »
Lionel Barrand : « cribler moins pour tester plus »
Le Monde a publié cette semaine un reportage sur la particularité du variant Omicron face aux tests. Le président du syndicat Les Biologistes MédicauxLionel Barrand y explique : « Avec Omicron, les symptômes apparaissent un peu plus rapidement et donc on n’a pas toujours un résultat positif au tout début des symptômes, même avec une PCR. Avec Delta, on avait un résultat positif dès le premier jour des symptômes et même potentiellement deux jours avant avec un test PCR. »
Au vu de la situation tendue que connaissent actuellement les laboratoires d’analyses, il conseille donc : « Il faudrait cribler moins pour tester plus lorsque les capacités de dépistage sont saturées et, surtout, ne plus faire de test PCR ou antigénoque à J5, chez quelqu’un qui est positif, pour savoir s’il est encore contagieux. Cela ne sert à rien et cela encombre nos laboratoires. »
Les barèmes et priorités de financement sont validés par la branche des cabinets médicaux dans le cadre de la section paritaire professionnelle.
Afin de permettre aux médecins employeurs d’envoyer plus facilement leurs salariés en formation, le plafond de financement par l’OPCO-EP des formations individuelles de courte durée est doublé à partir du premier janvier 2022 : 15 000 € pour les cabinets de moins de 11 salariés, et 30 000 € pour les cabinets de 11 à 49 salariés.
Les Contrepoints de la Santé : La médecine de ville a-t-elle un avenir ?
Alors que la campagne présidentielle bat son plein, Les Contrepoints de la Santé s’intéressent aux différents sujets de santé qui concentrent aujourd’hui le débat.
La prochaine émission posera la question « La médecine de ville a-t-elle un avenir ? » et pourra compter pour y répondre sur Stéphanie Rist, députée La République en marche, Dominique Polton, Présidente du conseil scientifique de l’EHESP ainsi que le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz.
Le Paxlovid a bénéficié la semaine dernière d’une autorisation d’accès précoce et il est désormais disponible en pharmacie de ville.
Ce premier antiviral contre le Covid-19 peut être prescrit par tout médecin. Il est réservé aux adultes ne présentant pas de risques de forme grave et reste déconseillé pour les femmes enceintes et contre-indiqué pour les personnes présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
2e Forum innovation santé : les inscriptions sont ouvertes !
Le deuxième édition du Forum Innovation Santé organisé par la Maison de l’Innovation de la Médecine Spécialisée se déroulera les 5 et 6 octobre 2022 au Palais des Congrès du Futuroscope de Poitiers.
Vous pourrez nous retrouver sur le stand CSMF aux côtés des autres partenaires de la MIMS, mais aussi assister à de nombreuses conférences. Les 200 entreprises santé inscrites se rencontreront lors de speed meetings établis grâce à un logiciel de matchmaking.
Impact des perturbateurs endocriniens sur la santé
Diminution de la fertilité, puberté précoce, glyphosate, chlordecone, dystilbène…vous souhaitez être mieux informés et formés sur le péril lié aux perturbateurs endocriniens ?
L’ACFM vous propose une passionnante soirée de sensibilisation avec le Docteur Joël Spiroux de Vendomois, spécialiste en santé environnementale depuis plus de 30 ans, en classe virtuelle Zoom le mercredi 16 février de 20H00 à 22H30. Soirée prise en charge par le FAF PM, inscription obligatoire en y joignant votre attestation URSSAF sophie.racovski@evolutisdpc.fr