une consultation à haute valeur ajoutée pour la prise en charge des 650 000 patients en ALD sans médecin traitant,
des mesures permettant aux médecins de s’organiser pour la prise en charge des 3 millions de français sans médecin traitant,
une hiérarchisation des consultations pour tous, sans contraintes,
une augmentation de la valeur des actes techniques,
la reconnaissance des consultations les plus complexes.
Autant de propositions rejetées ou conditionnées à des obligations irréalistes excluant la majorité des médecins. Cet échec prend sa source dans un ONDAM de ville bien en dessous du niveau de l’inflation, qui a de fait étouffé toutes les initiatives qui auraient permis de favoriser l’accès aux soins.
Osons comparer les milliards déversés depuis 3 ans sur un hôpital en souffrance et les 700 millions d’euros proposés à la médecine de ville. La CSMF demande au Gouvernement de rétablir la confiance avec les médecins libéraux et d’enfin leur donner les moyens de s’organiser pour soigner tous les Français.
Luc Duquesnel : « Il n’y a pas eu de négociations »
Dans une interview pour Egora, le président des Généralistes CSMFLuc Duquesnel a livré son analyse de l’échec des négociations conventionnelles. Il ne s’agissait d’ailleurs pas de négociations selon lui, puisque la caisse n’a à aucun moment tenu compte des réponses des syndicats.
La Cnam n’a pas écouté les propositions et s’est contentée d’imposer un contrat d’engagement territorial « infantilisant et humiliant » qui exclue 60 à 70% des généralistes. Cette absence de revalorisations aura pour conséquences « des départs à la retraite anticipée, des médecins traitants salariés, le déconventionnement, le changement de type d’activité vers les téléconsultations ou le fait de se tourner vers les centres de soins non programmés. »
Dans son édito publié cette semaine, il considère cette convention médicale comme « de la maltraitance vis-à-vis des médecins généralistes » et résume ainsi : « « Travailler plus pour gagner plus » est-il entendable pour une profession en grande souffrance, qui travaille en moyenne 55 heures par semaine ? »
Les Spécialistes CSMF : Les comptes ne sont pas bons
Les Spécialistes CSMF se sont penchés sur les chiffres livrés par le Ministre de la Santé et les responsables de l’Assurance Maladie aux médias… et ils ont été surpris.
Pour aboutir aux sommes annoncées, il faudrait surévaluer le nombre de consultations effectuées et oublier de déduire les charges. Et si on tient compte de l’inflation, le constat est sans appel : on est face à une baisse de la valeur de la consultation et des revenus de la médecine générale et une augmentation de 1,2% pour les autres spécialités.
La suppression des majorations de consultations complexes (+16 €) et consultations très complexes (30 €) représente à elle seule une perte sèche de 26 millions d’euros.
Ceci n’est pas acceptable pour Les Spécialistes CSMF, qui estiment que la santé de nos concitoyens justifie un investissement immédiat à la hauteur de l’enjeu.
Mickael Riahi : « Il est inacceptable qu’il y ait deux catégories de médecins. »
Mickael Riahi était ce mardi l’invité du Magazine de la Santé sur France 5. Il a rétabli la vérité concernant le montant des revalorisations avancé par la Cnam, dénoncé l’inégalité entre médecins qui naitrait de la mise en place du contrat d’engagement territorial et a déploré le manque de confiance envers les médecins dont fait preuve le gouvernement.
Fier d’être médecin libéral : la conférence nationale des URPS vient de lancer une campagne destinée à rappeler l’importance du rôle des libéraux dans la prise en charge des Français.
Cinq images pour cinq actes fondamentaux et des données provenant du nécessaire Institut statistique des professionnels de santé libéraux (ISPL).
Vous souhaitez transmettre votre savoir, votre expérience à de jeunes confrères, avez-vous déjà pensé à devenir maître de stage ?
Ce séminaire composé d’une classe virtuelle de 3 heures via zoom suivie d’une formation en présentiel de 14h est fait pour vous. Il vous permettra d’y voir clair tant sur les contraintes que sur les avantages à devenir MSU.
Rendez-vous en classe virtuelle le vendredi 24 mars de 14h à 17h puis en présentiel à Paris les jeudi 30 et vendredi 31 mars de 9h à 17h.