Pas de santé sans médecins ! Pas de médecins sans moyens ! Suite à l’appel du collectif apolitique Médecins pour demain, les médecins de toutes appartenances se sont unis ce jeudi pour exprimer leur mécontentement devant les ARS, les CPAM, et le Ministère de la Santé.
Avec une participation aux alentours des 80%, c’est une mobilisation massive qui permettra d’envoyer au gouvernent un message clair : les médecins refusent les mesures coercitives et doivent enfin être revalorisés.
Les raisons de la colère
Sur le plateau de France Info TV, le président de la CSMFFranck Devulder a expliqué les raisons de la colère des médecins libéraux et leurs revendications.
Il a ainsi rappelé que si les médecins libéraux travaillent déjà 55 heures par semaine en moyenne, il n’est pas possible de les faire travailler plus. Il faut donc leur permettre de mieux s’organiser pour travailler mieux, ce qui nécessitera d’importantes revalorisations.
La France compte de plus en plus de patients polypathologiques auxquels les médecins doivent accorder du temps. Les revalorisations doivent donc concerner en particulier les consultations complexes. La CSMF propose quatre tarifs de consultation avec un minimum à 30€ et une rémunération à leur juste valeur pour les actes complexes.
L’enveloppe des négociations conventionnelles est aujourd’hui trop contrainte et les manifestations de cette semaine constituent un coup de semonce pour faire entendre raison au gouvernement.
« On ne voit rien bouger. La pression n’est pas assez forte. Donc il va falloir faire monter la pression ». Voilà comment le président des Généralistes CSMFLuc Duquesnel résumait le mouvement des 1er et 2 décembre en conclusion d’une conférence de presse donnée cette semaine.
Interrogé par France Info, il a rappelé que les hommes politiques qui ont programmé il y a 25 ans le manque de médecins auquel on fait face, sont ceux qui aujourd’hui appellent à la coercition. Si ces mesures devaient être mises en place on irait tout droit vers une médecine à deux vitesses qui distinguerait les Français avec un médecins traitant et ceux sans médecins traitant.
Si le gouvernement devait faire la sourde oreille aux actions de cette semaine, il envisage « une fermeture des cabinets entre Noël et le premier de l’An, mais aussi des grèves de permanence des soins ».
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La CARMF réduit le pouvoir d’achat des médecins retraités actuels et futurs
La CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France) avait annoncé lors de son assemblée générale une hausse du montant du régime complémentaire vieillesse d’environ 5% au premier janvier 2023, pour faire face à l’inflation.
Prenant prétexte de l’exonération des cotisations retraite des médecins en cumul par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, la CARMF vient d’annuler cette hausse.
Pourtant, la loi prévoit une compensation par l’Etat dans ce cadre des dérogations de cotisation.
C’est plus simple pour la CARMF de faire cotiser les médecins en cumul à fonds perdu (sans droits), en oubliant qu’on en a besoin au moins jusqu’en 2030.
La CSMF appelle la CARMF à la raison, car elle dispose de réserves importantes constituées par des générations de médecins.
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