La pension allocation supplémentaire vieillesse (ASV) bénéficiera d’une hausse de 0,4% pour 2021.
Cette hausse fait suite aux sollicitations de la CSMF, qui a reçu en réponse une lettre favorable du ministre de la Santé Olivier Véran et du Secrétaire d’État chargé des retraites Laurent Pietraszewski.
Interrogé par Le Généraliste, le président Jean-Paul Ortiz a déclaré : « C’est un premier pas, mais une avancée nette. Les points des médecins retraités étaient bloqués depuis 2011 alors qu’on a sauvé le régime ASV, lequel était en déficit technique. » Si la demande d’augmentation était à l’origine de 1%, il estime que : « Le gouvernement joue probablement la prudence dans le contexte de la réforme des retraites ».
Le président du Syndicat National des Médecins Concernés par la Retraite (SN-MCR) Yves Decalf conclut : « C’est positif. On discute de nouveau avec le gouvernement. Avant, nous parlions que lors des conventions, tous les cinq ans. Même si c’est symbolique, à hauteur de quatre euros par mois, on reprend la discussion. On redémarre dans un système normal. »
Nous demandons l’accès à tous les vaccins dans nos cabinets !
Cette semaine les médecins libéraux n’ont pas pu commander de vaccin AstraZeneca du fait d’une livraison trop basse.
Il était toutefois possible de commander un flacon de cinq doses du vaccin Janssen de Johnson & Johnson. Mais alors que les commandes étaient limitées aux lundi et mardi, nous avons appris à quelques heures de leur clôture la suspension dudit vaccin.
Nous n’avons donc pu commander aucun vaccin cette semaine. Jean-Paul Ortiz a donc fait remarquer sur BFMTV que si la suspension du Janssen se maintient, les frigos de nos cabinets resteront vides pendant une à deux semaines.
Il a précisé dans les colonnes du Figaro : « Il faut que l’on ait accès à tous les vaccins et que nous puissions proposer une vaccination sur mesure à nos patients en fonction de leurs spécificités. On ne peut pas avoir qu’un vaccin, en plus celui qui suscite le plus de doutes chez les patients. »
Les Généralistes CSMF : Pas de vaccination de masse sans les généralistes
Les Généralistes CSMF expliquent cette semaine pourquoi le gouvernement ne peut se passer de la vaccination au cabinet du médecin.
Les médecins généralistes sont présents sur de nombreux territoires ne bénéficiant pas de centres de vaccination et permettent de vacciner l’ensemble des Français sans discrimination géographique grâce à ce maillage.
Ils connaissent leurs patients et sont les mieux placés pour prendre en charge les publics fragiles : « 10 000 vaccinations au stade de France sans priorisation, ne remplaceront jamais 10 vaccinations par jour de patients âgés ou à risque faites par 50 000 médecins généralistes (soit 500 000 patients fragiles vaccinés quotidiennement) ».
Dr Philippe Boutin : « Si je ne vaccine pas, ce n’est pas par volonté, mais parce que je ne peux pas »
Interviewé par Le Généraliste, le Dr Philippe Boutin, médecin généraliste à Poitiers et membre du bureau de la CSMF, s’est fait le porte-parole des médecins exténués par une campagne de vaccination catastrophique..
Ce lundi, Olivier Véran a dans un comité de suivi de nouveau prouvé que le Ségur de la Santé ne concernait que l’hôpital. Des revalorisations de carrière pour de nombreux professionnel de santé paramédicaux ont été annoncées, mais rien pour les libéraux.
Interrogé le lendemain par Le Généraliste, le président Jean-Paul Ortiz a vivement réagi : « Les annonces d’hier le confirment encore une fois, l’ensemble des mesures à la fois financières et structurelles du Ségur sont bien des mesures exclusivement centrées sur l’hôpital. Il n’y a rien pour la ville, tout reste flou. Quand est-ce que le gouvernement va-t-il prendre la mesure de la crise de la médecine de ville et des moyens qui doivent être dégagés pour celle-ci ? ».
e-Journal d’Hépato-Gastro-Entérologie : Héros ou hommes de bien ?
Dans son nouvel édito pour le e-Journal d’Hépato-Gastro-Entérologie, le Dr Jean-Paul Jacques distingue les héros des hommes de bien. Si le héros se construit dans la guerre et l’adversité, l’homme de bien recherche le bien commun de ses confrères.
De ce point de vue, la CSMF fait pour lui partie du second groupe : « La CSMF construit en silence, prépare l’avenir de l’exercice de la médecine libérale, l’avenir de la transmission de l’outil professionnel, menacé par les « phages » industriels des groupes internationaux propriétaires de nos outils de travail : les cliniques. »
Formation à l’aptitude médicale à la conduite automobile
Est-ce qu’un patient qui a fait un infarctus a le droit de reprendre le volant 2 mois après son accident cardiaque ? Est-ce qu’un chauffeur poids lourd à qui je prescrits un substitut à l’héroïne doit voir le médecin agrée du permis de conduire ?
Si vous ne savez pas répondre à ces questions, Evolutis DPC et Formunof vous proposent une formation en classe virtuelle Zoom le mardi 27 avril à 20H00 prise en charge par le FAF-PM.