Les médecins libéraux ont-ils une part de responsabilité dans la crise de l’hôpital ? C’est la question que pose Marianne dans sa dernière édition.
Face à certains fantasmes, le président de la CSMFFranck Devulder a tenu à rétablir la vérité : « À entendre M. Valletoux, l’hôpital irait mal parce que les praticiens de ville se tourneraient les pouces. Ces propos sont insupportables : un médecin libéral travaille 54 heures par semaine en moyenne. »
Le premier juillet, les directeur d’Ehpad ont reçu une lettre de Brigitte Bourguignon, alors ministre de la santé, les alertant sur le faible niveau de vaccination dans leurs établissements. Selon cette lettre, seuls 51% des résidents auraient pour le moment reçu le deuxième rappel du vaccin contre le Covid-19.
Pour le président du SMCG-CSMFPascal Meyvaert, ce chiffre doit être relativisé. En effet, les refus des pensionnaires restent rares et ce taux inquiétant pourrait être dû au fait que le ministère ne comptabilise pas ceux qui ont récemment été contaminés, et doivent alors attendre, selon leur âge, trois ou six mois avant de pouvoir recevoir une nouvelle dose.
La reprise de l’épidémie devrait aussi avoir un effet sur la vaccination : « Depuis une quinzaine de jours, c’est vrai que j’ai quelques patients qui, à l’occasion de consultations, me demandent une dose de rappel. »
Cette année, le Palais des Congrès d’Antibes Juan les Pins ouvrira ses portes dès le vendredi 23 septembre à 8h30, pour des DPC aux thèmes aussi passionnants que variés : soins palliatifs, innovation numérique en santé, médecine environnementale…
Une journée de formation FAF se tiendra également ce jour-là avec le matin « Un assistant médical : pas d’avenir sans assistant médical ? » et l’après-midi « Comment mieux vivre son entreprise médicale ? » .