Le président de la CSMF a présenté cette semaine ses vœux à la presse. Il est revenu sur l’implication exemplaire des médecins libéraux dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.
L’accès aux soins étant un des enjeux majeurs de la campagne présidentielle, il a formulé dix propositions afin de permettre l’accès aux soins partout et pour tous.
Il a exposé les différents scénarios prévus par le HCAAM et l’analyse de la CSMF ainsi que les objectifs pour la prochaine convention.
Ces vœux se sont achevés sur une note optimiste, avec un point sur la rénovation de la CSMF : élection des conseils régionaux et avancement des travaux au 79 rue de Tocqueville.
Cash Investigation : une émission diffamatoire et partisane
Ce jeudi soir France 2 a diffusé la dernière édition de son émission polémique Cash Investigation, consacrée cette fois à la santé.
Il s’agissait en réalité d’un procès à charge contre la médecine libérale, multipliant les inexactitudes et usant d’une rhétorique simpliste pour désigner les médecins libéraux comme responsables de tous les maux de notre système de santé.
La CSMF dénonce ces méthodes d’enquête et cette présentation indigne d’un journalisme de qualité que devrait promouvoir le service public de télévision.
La CSMF demande à l’ARCOM, qui a succédé au CSA, d’organiser un droit de réponse pour l’ensemble des parties incriminées et honteusement dénoncées.
La CSMF se réserve le droit de porter plainte pour diffamation et atteinte à l’honneur de la profession médicale.
SNL :Diffamés par Cash Investigation, les néphrologues libéraux rétablissent la vérité
La dernière partie du reportage de Cash Investigation portait sur la dialyse, présentée comme une machine à fric. Un argument soutenu par une pseudo-démonstration sensationnaliste où un soit disant néphrologue filme sa journée en caméra cachée.
Dans un communiqué, le Syndicat des Néphrologues Libéraux revient en détail sur les nombreuses inexactitudes de ce reportage, ainsi que sur les accusations mensongères de refus de greffes également formulées.
Dans un flash info publié cette semaine, Les Spécialistes CSMF rappellent la prolongation au plus tard jusqu’au 31 juillet 2022 de la prise en charge par l’Assurance Maladie Obligatoire des téléconsultations à 100% et du dispositif DIPA 5.
Le DIPA 5 est prolongé pour décembre 2021 et janvier 2022 afin de garantir « une rémunération au moins égale à 80% des honoraires liés à l’activité versés par l’assurance maladie aux médecins conventionnés concernés sur la période de référence ».
Le Midazolam est désormais autorisé en ville, mais il n’est pas encore disponible.
Accord, un laboratoire qui produit le médicament, a connu des contraintes de production liées à ses nouveaux conditionnements spécifiques au marché de ville et a donc annoncé que celui-ci ne serait disponible que « dans les prochains mois ».
Les salles de classe doivent être équipées de capteurs de CO2
Invité sur le plateau de LCI, le président de la CSMF Jean-Paul Ortiz a dit comprendre la crainte légitime des enseignants au vu d’un protocole allégé moins performant. Il a toutefois fait valoir que si le débat se focalisait aujourd’hui sur les tests, l’accent devait être mis sur les gestes barrières.
Le fait d’équiper les salles de classe de capteurs de CO2 permettrait de lutter contre la propagation du virus et d’éviter des contaminations.
L’UNPS a mis en ligne un tableau présentant les différentes mesures concernant les médecins libéraux contenues dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022.