Les élections présidentielles, c’est ce week-end !
Les élections à la présidence de la CSMF se tiendront ce samedi 12 mars 2022.
Seul candidat en lice, le Dr Franck Devulder a tracé dans sa profession de foi un programme de réforme ambitieux pour le syndicat.
Il y affirme poursuivre la vision d’une médecine libérale et sociale propre à la CSMF. Le paiement à l’acte doit rester la règle et une hiérarchisation des consultations devra permettre la rémunération de la qualité. Des consultations d’observance et de prévention devront être mises en place dès la prochaine convention, pour permettre le développement d’une médecine préventive et plus uniquement curative.
Il rejette toute mesure visant à limiter l’installation des médecins et renvoie aux 10 propositions de la CSMF pour l’accès aux soins. La coordination entre tous les médecins pourra s’étendre à d’autres professions de santé, mais sans transferts de compétences, en maintenant le médecin pilote de la prise en charge des patients.
Jean-Paul Ortiz : « Je pense qu’il faut avoir l’humilité de passer le flambeau au bon moment. »
Dans un long entretien accordé au Quotidien du Médecin, Jean-Paul Ortiz est revenu sur les moments forts de sa présidence, sa vision du syndicalisme médical et l’avenir du système de santé. Il y évoque également sa succession et ses futurs projets.
Les Libéraux de Santé présenteront leur propre projet de loi santé aux représentants des candidats à l’élection présidentielle le mercredi 30 mars de 16h30 à 20h au Conseil économique, social et environnemental.
Ce projet de loi visera à recentrer le système de soins sur la médecine de proximité. Les équipes de soins coordonnées autour du patient (ESCAP) permettront d’offrir aux soignants et patients un dispositif de coordination souple et agile. La ville deviendra ainsi la porte d’entrée du parcours de soins, l’hôpital restant réservé aux soins complexes.
L’accès direct à un masseur-kinésithérapeute ou à un orthoptiste : avancer méthodiquement pour éviter les crispations
Le Laboratoire d’idées Santé Autonomie (LISA) a publié une tribune sur l’accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes et orthoptistes, à laquelle a contribué le Dr Franck Devulder.
Cette tribune reconnait l’accès direct à un professionnel de santé non-médecin comme un sujet de crispation et affirme qu’il est pour cette question crucial de réfléchir en termes de parcours de soins : « L’évaluation doit être médico-économique et doit prendre en compte les répercussions sur la santé des populations, les taux de prises en charge appropriées/inappropriées et les perceptions des patients. »
Indus DIPA : Les Généralistes CSMF suivent le dossier
Dans un flash info, Les Généralistes CSMF dénoncent plusieurs irrégularités concernant les indus DIPA : l’exclusion des rémunérations forfaitaires, la non prise en compte des rétrocessions aux remplaçants et le prélèvement des « indus » malgré la saisine de la Commission de recours amiable.
Le vaccin de Novavax bientôt disponible à la commande
Le vaccin Novavax est arrivé sur le territoire français et les médecins de ville peuvent dès à présent s’en procurer auprès des centres de leur département qui le proposent.
Il sera possible de commander des flacons du vaccin Novavax sur le nouvel outil de commande à partir du 14 mars.
La semaine dernière les médecins de ville ont assuré 60% des vaccinations, soit 177 000 injections.
Le gouvernement a annoncé son intention de « maintenir un socle minimal de centres » courant mars, mais a précisé qu’à la fin du moins « les centres tels qu’on les a connus n’auront pas vocation à perdurer si la dynamique épidémique continue à baisser ».
Le poids de la vaccination ne reposera alors plus que sur la ville.
Formation : Connaitre les perturbateurs endocriniens et comprendre leur toxicologie
Evolutis DPC et l’ACFM vous proposent un DPC indemnisé et validant à Paris le vendredi 15 avril de 9h à 17h30.
Expert : Dr Joel Spiroux de Vendomois, médecin généraliste, Président du Criigen, spécialiste en santé environnementale.
Face au péril que constituent les perturbateurs endocriniens, il convient de mettre en place une réelle démarche de prévention visant à supprimer ou à diminuer les risques encourus par la population. Le corps médical dans son ensemble doit être apte à répondre aux questions des patients et à les mettre en garde afin qu’ils puissent se protéger au mieux. Cela nécessite une formation précise et répétée, car les connaissances des impacts des PE sur la santé ne cessent de se développer et d’augmenter.
Inscription sur le site www.mondpc.fr Référence 11872200012 Session N°1