Passer au contenu principal

SOUS ONDAM DE VILLE 2024 : UNE LUEUR D’ESPOIR

Le niveau de l’ONDAM était très attendu par les acteurs de la santé. Le Gouvernement a tranché. Il sera en 2024 de 3,5% pour la médecine de ville et de 3,2% pour l’hospitalisation.

Sans crier victoire, il s’agit de la première « bonne nouvelle » depuis bien longtemps. Avec 300 millions de consultations effectuées chaque année, la médecine de ville est la porte d’entrée dans le système de santé pour nos concitoyens. Il était temps que cela se traduise par un rééquilibrage avec la médecine hospitalière. Notre système de santé marche sur deux jambes. Le déséquilibre entretenu depuis des années en défaveur de la médecine libérale ne peut aboutir qu’à sa disparition progressive.

Si nous pouvons nous féliciter de cette annonce du Gouvernement, la CSMF demande :

  • L’ouverture de négociations conventionnelles avec les moyens nécessaires pour valoriser l’expertise médicale et l’engagement des médecins libéraux. Il en va de l’accès aux soins des français !
  •  À ce que les prescriptions hospitalières dont la dispensation est effectuée en ville soient mises sur le sous ONDAM hospitalier. Dans le cas contraire, cette « bonne nouvelle » ne serait qu’un marché de dupe.
  • L’ouverture d’un espace de liberté tarifaire solvabilisé par les complémentaires pour tous les médecins. 3,5%, cela reste 2 points sous le niveau de l’inflation. L’OPTAM rénové pour tous n’est pas un programme politique. C’est en revanche une volonté de trouver une voie de passage ambitieuse, équilibrée, durable et respectueuse de notre contrat social.

La médecine de ville a besoin d’un choc d’attractivité. Nous devons attirer nos jeunes confrères et garder les plus âgés. Il en va de l’accès aux soins des français

Dr Franck Devulder

Président de la CSMF