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Lettre de la Conf’ du 24 mars

PADHUE : NE FAISONS PAS N’IMPORTE QUOI

Diplômés en dehors de l’Union Européenne, les médecins PADHUE sont aujourd’hui près de 18000 à exercer au sein des hôpitaux français, principalement dans les petits hôpitaux périphériques. Reconnaître leur rôle dans le fonctionnement de ces structures hospitalières est une évidence. S’émouvoir de la précarité de leur statut est une réalité partagée par tous les acteurs de la santé. Doit-on pour autant leur ouvrir grandes les portes de la qualification comme certains syndicats représentants les PADHUE le réclament ?

La loi Valletoux votée en décembre 2023 a décidé de prendre ce sujet à bras le corps. Pour les PADHUE, ayant échoué aux EVC (épreuves de vérification des connaissances), la loi a créé un statut de Praticien Associé Contractuel Temporaire (PACT), d’une durée de 13 mois renouvelable une seule fois.

La CSMF s’était déjà émue de la création de ce statut pour ceux de nos confrères recalés aux EVC. Aujourd’hui, osons dire les choses sans heurt :

● La précarité de la situation des PADHUE n’est plus acceptable.

● Les EVC assurent à chacun de nos concitoyens la qualité des connaissances de leurs médecins formés hors de l’Union européenne. Elles ne peuvent être ni bradées, ni régionalisées. La qualification est identique pour les médecins à diplôme français ou européens. Elle doit l’être pour nos confrères PADHUE.

● Le statut de PACT ne peut s’envisager que lorsque le médecin ayant échoué aux EVC exerce sous le contrôle et la responsabilité d’un praticien hospitalier.

● La CSMF appelle le Ministère de la Santé à la prudence. La France doit être claire : refuser la précarité des PADHUE et exiger de tous les médecins exerçant en France les mêmes compétences. On ne peut pas jouer avec la santé de nos concitoyens.

Dr Franck DEVULDER
Président de la CSMF

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