CSMF Actu du 3 juin 2022

Le Ségur de la Santé a peut être revalorisé les salaires des salariés des établissements hospitaliers, mais il a tristement ignoré ceux des cabinets médicaux.

Les médecins libéraux employeurs respectueux de leurs salariés ont donc décidé d’assumer seuls les revalorisations légitimes de leur personnel avec une première revalorisation des salaires de 2,2% signée au 1er juin 2021, une deuxième de 3% applicable au 1er juillet 2022 soit 5,2% en une année glissante afin de compenser l’inflation.

Le président de la CPPNI chargée des négociations de la branche professionnelle Laurent Verzaux a précisé au Quotidien du Médecin qu’une hausse des salaires de 3% représentera pour chaque médecin employeur « 1 036€ supplémentaires par an pour un salarié à temps plein rémunéré 2 000€ brut par mois ».

Les syndicats représentatifs des médecins employeurs demandent donc à ce que soient rapidement prises des mesures financières pour permettre à la médecine libérale de rester attractive.

Lire le communiqué intersyndical

Lire l’article du Quotidien du Médecin

Dans une interview pour Egora, le président des Généralistes CSMF Luc Duquesnel alerte sur l’état du système de santé et énonce les mesures à prendre à l’approche d’une été s’annonçant particulièrement difficile.

Il sera du devoir des ARS d’accepter les organisations proposées par les médecins libéraux et des mesures dérogatoires pour cet été devront être prises à l’échelle nationale.

Il faut selon lui avant la fin du mois :

• rétablir le remboursement de la consultation téléphonique;
• permette l’application de la majoration régulation médecin traitant (MRT) de manière dérogatoire pour tout patient pris en charge par un généraliste après un appel du 15 ou du SAS ;
• relever les plafonds d’activité pour les médecins retraités qui veulent remplacer cet été.

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Lire l’interview de Luc Duquesnel

L’émission 28 minutes d’Arte a récemment consacré son débat à la crise aux urgences.

Seul représentant des médecins libéraux, le président de la CSMF Franck Devulder a fait valoir que la coercition et la suppression de la liberté d’installation n’étaient pas la solution. Il a aussi rappelé que si le Ségur de la santé a revalorisé les salariés du public, ceux des cliniques privées n’avaient en revanche rien reçu.

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Depuis le premier juin, il est désormais obligatoire d’établir les certificats de décès par voie électronique. Le certificat papier devient ainsi l’exception.

L’article R2213-1-4 du Code général des collectivités territoriales précise ces exceptions :

• « lorsque le décès n’a pas eu lieu dans un établissement de santé public ou privé ou dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes »

• « lorsque, pour des raisons techniques, le volet administratif du certificat électronique ne peut pas être transmis à la mairie par voie dématérialisée sécurisée »

Ces certificats peuvent être réalisés au moyen de l’application CertDC, disponible sur le Play Store et sur l’App Store.

Le certificat peut être rémunéré par un forfait de 100€ dans les conditions suivantes :

• entre 20h et 8h, la nuit ;
• toute la journée les week ends de pont (lundi précédant un jour férié, vendredi et samedi suivant un jour férié) et dans les « zones déterminées comme étant « fragiles » en termes d’offre de soins par arrêté du DG de l’ARS ».

Informations et formulaires à transmettre

Le président Franck Devulder était cette semaine l’invité de BIO-M, l’émission du Syndicat des biologistes (SDB).

Le président du SDB François Blanchecotte s’est entretenu avec lui pour évoquer les équipes de soins coordonnées autour du patient (ESCAP), le rôle primordial des biologistes dans la prévention et l’importance de la téléexpertise pour permettre la rémunération de la qualité.

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